Quelque soit l'IEJ (et,
plus largement, quelque soit le concours), après les épreuves
écrites : l'attente des résultats.
Pour moi, c'est vingt
jours. Vingt jours durant lesquels je vais forcément cogiter et me
demander si oui ou non j'ai réussi mes épreuves (ou pas !). Si
oui ou non, je vais accéder au oraux (ou pas!).
Comme je suis (trop)
optimiste je passe du catastrophisme post-épreuve à l'angélisme le
plus absurde. Névrosé que je suis, je fais des pronostiques
farfelus sur mes notes, en prenant en compte les coefficients et en
imaginant la clémence de mes correcteurs. Comme je l'ai déjà
écrit, je me rassure en me disant que : « on ne sait
jamais, sur un malentendu, ça peut passer ! ». Il est
très difficile de se jauger et en tout cas presque impossible d'être
certain de sa réussite ou de son échec.
Dans mon IEJ – mais je
pense que c'est le cas dans tous les petits et moyens IEJ –, il faut se remettre rapidement aux révisions.
Après une petite pause bien méritée of course! En effet,
les oraux commencent peu de temps après les résultats des écrits
(deux jours après dans mon IEJ) et, comme ils se déroulent sur une
période de quinze jours, la moitié des révisions doit être
effectuée durant ce temps d'attente de vingt jours.
Dans les grands IEJ, la
donne peut être différente. L'attente est plus longue, ce que je
n'envie pas. Mais, en contrepartie, les oraux commencent plus tard et
sont organisés sur une plus longue période, ce qui permet d'être
mieux armé pour les passer.
Aucune alternative n'est
la meilleure. Dans le cas d'une attente courte, il vaut mieux avoir
révisé, au moins en partie, les oraux avant de passer les écrits.
Mais la torture est moins longue. On ne sort pas le bec de l'eau mais
tout va très vite et cela demande plus d'énergie physique que
mentale. Dans le cas d'une attente longue, on peut se passer de
réviser les oraux avant les écrits. Mais la torture est longue,
qu'il s'agisse d'attendre les résultats des écrits ou de passer les
oraux, ce qui demande une certaine force mentale.
La marche la plus haute
est l'admissibilité (c'est-à-dire la réussite aux épreuves
écrites) car la très grande majorité des étudiants admissibles
aux oraux sont admis aux écrits et, a fortiori, à l'école
des avocats. L'an dernier, d'ailleurs, les étudiants admissibles
dans mon IEJ, ô miracle, ont tous été admis ! C'est donc avec
appréhension que j'attends les résultats.
Alea jacta est !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire