samedi 22 septembre 2012

Alea jacta est : les vingt jours les plus longs

Quelque soit l'IEJ (et, plus largement, quelque soit le concours), après les épreuves écrites : l'attente des résultats.

Pour moi, c'est vingt jours. Vingt jours durant lesquels je vais forcément cogiter et me demander si oui ou non j'ai réussi mes épreuves (ou pas !). Si oui ou non, je vais accéder au oraux (ou pas!).

Comme je suis (trop) optimiste je passe du catastrophisme post-épreuve à l'angélisme le plus absurde. Névrosé que je suis, je fais des pronostiques farfelus sur mes notes, en prenant en compte les coefficients et en imaginant la clémence de mes correcteurs. Comme je l'ai déjà écrit, je me rassure en me disant que : « on ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut passer ! ». Il est très difficile de se jauger et en tout cas presque impossible d'être certain de sa réussite ou de son échec.

Dans mon IEJ – mais je pense que c'est le cas dans tous les petits et moyens IEJ –, il faut se remettre rapidement aux révisions. Après une petite pause bien méritée of course! En effet, les oraux commencent peu de temps après les résultats des écrits (deux jours après dans mon IEJ) et, comme ils se déroulent sur une période de quinze jours, la moitié des révisions doit être effectuée durant ce temps d'attente de vingt jours.

Dans les grands IEJ, la donne peut être différente. L'attente est plus longue, ce que je n'envie pas. Mais, en contrepartie, les oraux commencent plus tard et sont organisés sur une plus longue période, ce qui permet d'être mieux armé pour les passer.

Aucune alternative n'est la meilleure. Dans le cas d'une attente courte, il vaut mieux avoir révisé, au moins en partie, les oraux avant de passer les écrits. Mais la torture est moins longue. On ne sort pas le bec de l'eau mais tout va très vite et cela demande plus d'énergie physique que mentale. Dans le cas d'une attente longue, on peut se passer de réviser les oraux avant les écrits. Mais la torture est longue, qu'il s'agisse d'attendre les résultats des écrits ou de passer les oraux, ce qui demande une certaine force mentale.

La marche la plus haute est l'admissibilité (c'est-à-dire la réussite aux épreuves écrites) car la très grande majorité des étudiants admissibles aux oraux sont admis aux écrits et, a fortiori, à l'école des avocats. L'an dernier, d'ailleurs, les étudiants admissibles dans mon IEJ, ô miracle, ont tous été admis ! C'est donc avec appréhension que j'attends les résultats.

Alea jacta est !

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